1

Tagging des critiques

This commit is contained in:
2025-11-13 11:21:10 +01:00
parent 2721e2702c
commit 4e4149c7bb
44 changed files with 303 additions and 129 deletions

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/qWcu0p.jpg
date: '2022-02-12'
date: "2022-02-12"
title: Disenchantment
genres:
- série télévisée d'aventures
@@ -16,6 +16,9 @@ links:
wikidata_id: Q33393380
personnalites:
- Mark Mothersbaugh
- Matt Groening
oeuvres:
- Disenchantment
---
## En bref

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/nXL7Bg.jpg
date: '2024-04-14T23:40:54+02:00'
date: "2024-04-14T23:40:54+02:00"
title: Fallout
genres:
- jeu vidéo postapocalyptique
@@ -12,11 +12,15 @@ links:
url: http://fallout.bethsoft.com/
lang: fr
wikidata_id: Q167835
franchises:
- Fallout
oeuvres:
- Fallout
---
## Introduction
Il y a tellement de choses qui me parlent dans lunivers de *Fallout*… Lesthétique rétrofuturiste des années 1960 américaines, la période post-apocalypse nucléaire, les bunkers, la survie en milieu hostile, tout y est.
Il y a tellement de choses qui me parlent dans lunivers de _Fallout_… Lesthétique rétrofuturiste des années 1960 américaines, la période post-apocalypse nucléaire, les bunkers, la survie en milieu hostile, tout y est.
Paradoxalement, alors que je nai pas passé beaucoup de temps sur les jeux, jattends cette série depuis que je sais quelle allait sortir, et jadore tout ce que jy vois.
Amazon nous gratifie dune excellente adaptation dune saga de jeux-vidéo, et je crois que cétait assez rare pour être souligné.
@@ -34,14 +38,14 @@ Je pense en particulier à Michael Emerson que j'ai adoré dans [LOST](/critique
</details>
Ella Purnell incarne Lucy MacLean, dont on suit la quête pour retrouver son père (interprété par Kyle MacLachlan, autre acteur que jaime beaucoup).
Elle sera rejointe, dabord par intermittence, par Maximus de la *Confrérie de lAcier* (Aaron Moten), et leur chemin croisera celui de la Goule, à qui Walton Goggins — habitué des westerns — prête ses traits.
Elle sera rejointe, dabord par intermittence, par Maximus de la _Confrérie de lAcier_ (Aaron Moten), et leur chemin croisera celui de la Goule, à qui Walton Goggins — habitué des westerns — prête ses traits.
Il ny a que du beau monde, et les *guests* ne font pas exception.
Il ny a que du beau monde, et les _guests_ ne font pas exception.
## Scénario
Le pitch est assez classique (et cest vrai aussi pour les jeux-vidéo puisque la structure de la série est calquée dessus).
*Fallout* présente une uchronie dans laquelle la Guerre Froide a dégénéré.
_Fallout_ présente une uchronie dans laquelle la Guerre Froide a dégénéré.
Je tiens à souligner à quel point lintroduction produite par Amazon pour la série est magistrale.
Son écriture est tout simplement brillante, ”éclatante” oserais-je dire.
@@ -50,8 +54,8 @@ Son écriture est tout simplement brillante, ”éclatante” oserais-je dire.
Le paisible d'une scène d'anniversaire d'enfants de quartiers aisés, brusquement interrompu par un silence de mort s'abattant au même instant que la première bombe sur la ville voisine que la fête surplombe.
Vient alors le souffle de l'explosion, brisant le silence et le verre, puis les cris, les débandades, la fuite.
Un homme, un *cow-boy* venu animer la fête, prend sa fille sur son cheval et tente de fuir la débacle.
Tandis qu'ils contournent la colline, la terreur va *crescendo* : une deuxième bombe s'abat, puis une troisième, une quatrième, comme si une seule n'était pas assez terrible.
Un homme, un _cow-boy_ venu animer la fête, prend sa fille sur son cheval et tente de fuir la débacle.
Tandis qu'ils contournent la colline, la terreur va _crescendo_ : une deuxième bombe s'abat, puis une troisième, une quatrième, comme si une seule n'était pas assez terrible.
Les champignons atomiques s'élèvent partout, le monde touche à sa fin.
Ainsi que la scène.
@@ -63,7 +67,7 @@ On sent que Jonathan Nolan va nous promener et nous malmener pendant le voyage i
On ne sait jamais ce qui nous attend, ni comment les évènements vont senchaîner.
Pourtant, la cohérence du scénario est exemplaire, et ne donne nullement limpression dune série qui elle, ne sait pas où elle va.
Lexercice était pourtant difficile : contrairement à dautres jeux-vidéo adaptés à la télévision ou au cinéma, ceux de la franchise *Fallout* sont des jeux ouverts, où le joueur peut adopter différentes positions au fil de ses parties.
Lexercice était pourtant difficile : contrairement à dautres jeux-vidéo adaptés à la télévision ou au cinéma, ceux de la franchise _Fallout_ sont des jeux ouverts, où le joueur peut adopter différentes positions au fil de ses parties.
Dans les jeux, cela se traduit par un potentiel de rejouabilité immense.
Dans un film ou une série, cela demande de limagination, tout en restant dans ce quun joueur trouverait plausible pendant ses sessions de jeu.
Il sagit dinviter les joueurs habituels dans une histoire quils nont pas encore vécue, tout en espérant attirer les profanes.
@@ -71,8 +75,8 @@ Il sagit dinviter les joueurs habituels dans une histoire quils nont
Je me situe personnellement entre les deux : jai joué à plusieurs jeux de la franchise, mais pas suffisamment pour en connaître tous les secrets.
Disons que jai une petite culture.
Je découvre alors avec enthousiasme une nouvelle histoire, telle quelle pourrait lêtre si je démarrais une nouvelle partie, tout en retrouvant des éléments *clichés* de la saga qui montrent lindéniable et rassurante parenté.
Des éléments aussi divers que le *Pip-boy*, les affiches avec sa mascotte au pouce levé, les tenues des citoyens des abris, les *stim-packs*, le *Nuka Cola*, les capsules, etc.
Je découvre alors avec enthousiasme une nouvelle histoire, telle quelle pourrait lêtre si je démarrais une nouvelle partie, tout en retrouvant des éléments _clichés_ de la saga qui montrent lindéniable et rassurante parenté.
Des éléments aussi divers que le _Pip-boy_, les affiches avec sa mascotte au pouce levé, les tenues des citoyens des abris, les _stim-packs_, le _Nuka Cola_, les capsules, etc.
De même, la progression de lhistoire est, elle-aussi, rassurante, parce que cohérente avec les jeux.
Cette cohérence est vraiment importante pour les fans, sans toutefois alourdir le tempo pour les profanes.
@@ -81,12 +85,12 @@ Juste ce quil faut de progression.
On appréciera aussi lhumour — un peu particulier — propre à la saga, dosé juste comme il faut.
Ce nest pas une série comique, mais le comique de situation permet de dédramatiser les moments les plus sombres, afin de garder le spectateur dans une certaine zone de confort.
Nous sommes loin, très loin du macabre de *The Walking Dead*, grâce à ces pointes dhumour, mais aussi grâce à la présence lumineuse dElla Purnell, porteuse despoir et de combativité en toutes circonstances.
Nous sommes loin, très loin du macabre de _The Walking Dead_, grâce à ces pointes dhumour, mais aussi grâce à la présence lumineuse dElla Purnell, porteuse despoir et de combativité en toutes circonstances.
## Photographie
Là encore, léquilibre est maintenu.
Le monde qui nous est présenté fourmille de détails qui sauteront aux yeux des fans, malgré la vastitude des *Terres désolées*.
Le monde qui nous est présenté fourmille de détails qui sauteront aux yeux des fans, malgré la vastitude des _Terres désolées_.
Les étendues désertiques nous transmettent encore cette impression de beauté terrifiante, sauvage et hostile, magnifiques et dévastées.
Les ruines sont nombreuses, détaillées, et font des décors convaincants.
Les intérieurs sont brillamment empruntés à la franchise vidéoludique, donnant ce sentiment mêlé de déjà-vu en “tas de pixels” mais cette fois “pour de vrai”, créant de fait une véritable immersion du spectateur/joueur.
@@ -94,7 +98,7 @@ Les intérieurs sont brillamment empruntés à la franchise vidéoludique, donna
Laspect visuel de lensemble de la série est pile là où on le voulait.
Cest radioactif, sale, malsain, flippant, mais pas seulement : parfois, locre morne du désert est interrompu par un magnifique lac bleu-vert enveloppé de forêt, ou par une gigantesque plage parfaitement lisse bordant un océan bleu profond.
Mais, rien nest jamais vraiment vide dans *Fallout*.
Mais, rien nest jamais vraiment vide dans _Fallout_.
Notre regard est constamment trompé, nous faisant plonger dans de nouveaux vertiges de solitude, avant de nous confiner jusquà lauthentique claustrophobie dune caverne habitée, ou dans la plus pure agoraphobie, précisément au milieu de marchés surpeuplés.
La Vie a beau ne plus être ce quelle était, elle reste néanmoins partout.
@@ -107,10 +111,10 @@ Le volume sonore employé est satisfaisant, limmersion audio est complète.
Les jeux de silences ne sont pas oubliés après la toute première scène, et cest avec évidence quils serviront aux montées dangoisse au fil des épisodes.
Mais, cest véritablement la musique qui orchestre le ressenti du spectateur.
Jadore ces scènes de carnage sur des thèmes inhabituels, ici de la *country*, désacralisant la violence, permettant même de lignorer visuellement et de ne laisser place quà la suggestion, avec en plus, une pointe dhumour.
Jadore ces scènes de carnage sur des thèmes inhabituels, ici de la _country_, désacralisant la violence, permettant même de lignorer visuellement et de ne laisser place quà la suggestion, avec en plus, une pointe dhumour.
Là encore, cest un carton plein.
Il faut dire que cest Ramin Djawadi qui pilote la musique : on lui doit aussi celle de *Game of Thrones* ou *Pacific Rim*, entre autres petites choses.
Il faut dire que cest Ramin Djawadi qui pilote la musique : on lui doit aussi celle de _Game of Thrones_ ou _Pacific Rim_, entre autres petites choses.
## Conclusion
@@ -118,9 +122,9 @@ Jai passé lintégralité du premier épisode les yeux et la bouche grands
Et, je dois me réfréner à la fin de chaque épisode pour ne pas regarder le suivant.
Je veux savourer les neuf épisodes de cette série autant que possible, ignorant si et quand une nouvelle saison va débarquer.
En outre, elle moffre de nouvelles perspectives concernant ma façon de jouer aux jeux *Fallout*, et il se pourrait bien que je my remette à loccasion.
En outre, elle moffre de nouvelles perspectives concernant ma façon de jouer aux jeux _Fallout_, et il se pourrait bien que je my remette à loccasion.
En un mot : la série est, pour lheure en tout cas, calibrée au millimètre.
Il me tarde den voir plus, et, aussi surprenant que ça puisse paraître venant de moi, je nen voudrais à personne si nous avions quelques saisons à se mettre sous la dent…
![InNQer](images/InNQer.png)
![InNQer](images/InNQer.png)

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/sJSZbi.png
date: '2021-08-29T02:09:23+02:00'
date: "2021-08-29T02:09:23+02:00"
title: Jurassic World Camp Cretaceous
genres:
- aventure
@@ -15,6 +15,11 @@ links:
wikidata_id: Q96390384
personnalites:
- Leo Birenberg
franchises:
- Jurassic World
- Jurassic World Camp Cretaceous
oeuvres:
- Jurassic World Camp Cretaceous
---
## En bref

View File

@@ -1,7 +1,7 @@
---
cover: images/BnFyuj.webp
date: '2024-06-25T11:14:22+02:00'
title: 'Jurassic World: Chaos Theory'
date: "2024-06-25T11:14:22+02:00"
title: "Jurassic World: Chaos Theory"
genres:
- série télévisée comique
links:
@@ -11,11 +11,16 @@ links:
wikidata_id: Q125422428
personnalites:
- Steven Spielberg
franchises:
- Jurassic World
- Jurassic World Camp Cretaceous
oeuvres:
- "Jurassic World: Chaos Theory"
---
## En bref
Une excellente séquelle à [*Camp Cretaceous*](/critiques/series/jurassic-world-camp-cretaceous/).
Une excellente séquelle à [_Camp Cretaceous_](/critiques/series/jurassic-world-camp-cretaceous/).
## Résumé
@@ -23,43 +28,43 @@ Nos jeunes campeurs ont pris quelques années et sont tous devenus autonomes.
Ils sont plus matures ; en un sens, plus sombres.
Cela se ressent dans les dix premiers épisodes de la série, et c'est une excellente nouvelle.
Je pouvais parfois reprocher à *Camp Cretaceous* de mal juger sa cible.
Je pouvais parfois reprocher à _Camp Cretaceous_ de mal juger sa cible.
Certains épisodes pouvaient être un peu durs pour le jeune public, tandis que d'autres pouvaient verser dans l'immaturité gênante.
Ici, le ton est donné d'entrée de jeu, et n'oscillera pas au fil des épisodes : l'un des campeurs s'est fait dévorer ; les autres cherchent à comprendre *pourquoi*, sur fond de conspiration à grande échelle.
Ici, le ton est donné d'entrée de jeu, et n'oscillera pas au fil des épisodes : l'un des campeurs s'est fait dévorer ; les autres cherchent à comprendre _pourquoi_, sur fond de conspiration à grande échelle.
La réalisation globale s'en retrouve grandement améliorée, visant clairement un public assumant davantage sa passion pour les dinosaures.
## Les dinos
*Chaos Theory* apporte quelques nouveautés, mais s'est peut-être un peu trop focalisé sur les antagonistes.
Dommage d'ailleurs d'avoir choisi les mêmes que [*Dominion*](/critiques/films/jurassic-world-dominion/) (des *Atrociraptor*).
_Chaos Theory_ apporte quelques nouveautés, mais s'est peut-être un peu trop focalisé sur les antagonistes.
Dommage d'ailleurs d'avoir choisi les mêmes que [_Dominion_](/critiques/films/jurassic-world-dominion/) (des _Atrociraptor_).
Je suis aussi un peu partagé concerné l'*Allosaurus* : est-ce que sa cécité partielle est un honnête *easter-egg* en référence au *Therizinosaurus* de *Dominion* ou un manque d'inspiration ?
Les *Altispinax*, en revanche, me semblent beaucoup plus intéressants, au moins sur le plan historique et culturel, bien que malheureusement sous-exploités.
Je suis aussi un peu partagé concerné l'_Allosaurus_ : est-ce que sa cécité partielle est un honnête _easter-egg_ en référence au _Therizinosaurus_ de _Dominion_ ou un manque d'inspiration ?
Les _Altispinax_, en revanche, me semblent beaucoup plus intéressants, au moins sur le plan historique et culturel, bien que malheureusement sous-exploités.
Concernant les antagonistes, le plus intéressant reste la façon dont ils sont employés par leur "commanditaire".
Alors que *Camp Cretaceous* avait cédé aux sirènes du contrôle par une puce implantée dans le cerveau (dont l'idée n'est pas aberrante dans *Dominon* mais un peu ridicule dans la série), *Chaos Theory* a l'intelligence de montrer une vraie relation entre un humain et ses "animaux de compagnie".
Alors que _Camp Cretaceous_ avait cédé aux sirènes du contrôle par une puce implantée dans le cerveau (dont l'idée n'est pas aberrante dans _Dominon_ mais un peu ridicule dans la série), _Chaos Theory_ a l'intelligence de montrer une vraie relation entre un humain et ses "animaux de compagnie".
Autant l'humain en question est absolument terrifiant, autant sa relation avec ses animaux est réaliste, et n'a plus besoin de l'artifice de la puce qui permet de prendre le contrôle d'un dinosaure en Wifi...
## Les humains
Les thèmes abordés sont vraiment plus matures.
On parle de syndrome de stress post-traumatique, d'homosexualité (déjà abordé à la fin de *Camp Cretaceous* de façon candide et bon enfant), de meurtre et de conspiration.
On parle de syndrome de stress post-traumatique, d'homosexualité (déjà abordé à la fin de _Camp Cretaceous_ de façon candide et bon enfant), de meurtre et de conspiration.
Ce dernier terme m'a d'ailleurs quelque peu effrayé lors de l'annonce de la série, mais finalement, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter : on évite adroitement les écueils scénaristiques habituellement associés à ce thème pour se retrouver avec une histoire cohérente.
La toile de fond du *road-trip* est une idée qui, habituellement, ne m'inspire pas vraiment.
La toile de fond du _road-trip_ est une idée qui, habituellement, ne m'inspire pas vraiment.
Néanmoins, cela donne un petit côté post-apocalyptique qui fait vibrer ma corde sensible.
Et cela donne un prétexte idéal à des situations très variées, passant allègrement du comique à l'inquiétude viscérale.
Plus spécifiquement, *Darius* est en train de devenir un *bad-ass* dans la droite lignée de *Owen Grady* : sa relation avec les dinosaures s'est évidemment resserrée avec le temps (et son passage dans l'organisme en charge de leur protection).
Alors que les autres personnages sont restés "fidèles à eux-mêmes", *Ben* et *Sammy* nous réservent quelques surprises bienvenues.
Plus spécifiquement, _Darius_ est en train de devenir un _bad-ass_ dans la droite lignée de _Owen Grady_ : sa relation avec les dinosaures s'est évidemment resserrée avec le temps (et son passage dans l'organisme en charge de leur protection).
Alors que les autres personnages sont restés "fidèles à eux-mêmes", _Ben_ et _Sammy_ nous réservent quelques surprises bienvenues.
Pour faire simple, ils ont évolué dans une bonne direction, ce qui contribue directement à une appropriation des personnages peut-être plus naturelle que dans la préquelle.
## Conclusion
Je mettrai à jour cet article au fil des saisons, mais pour l'heure, les premiers épisodes sont concluants et rassurants.
Notons toutefois que c'est ce que j'avais dit de *Camp Cretaceous* que je juge un peu plus sévèrement passé le milieu de la série.
Espérons que *Chaos Theory* ne suive pas la même trajectoire et saura devenir un lien utile et intéressant entre *Dominion* et le futur *Jurassic Park 4*.
Notons toutefois que c'est ce que j'avais dit de _Camp Cretaceous_ que je juge un peu plus sévèrement passé le milieu de la série.
Espérons que _Chaos Theory_ ne suive pas la même trajectoire et saura devenir un lien utile et intéressant entre _Dominion_ et le futur _Jurassic Park 4_.

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/5xrsMh.png
date: '2022-02-26'
date: "2022-02-26"
title: Knight Rider
genres:
- série d'action
@@ -28,6 +28,8 @@ personnalites:
- Rebecca Holden
- Bruce Bilson
- Stu Phillips
oeuvres:
- Knight Rider
---
## En bref

View File

@@ -14,6 +14,10 @@ links:
wikidata_id: Q76574623
personnalites:
- Ian Hanlin
franchises:
- LEGO Jurassic World
oeuvres:
- "Lego Jurassic World: Legend of Isla Nublar"
---
## En bref

View File

@@ -1,7 +1,7 @@
---
cover: images/GlGnR6.jpg
date: '2021-10-25'
title: 'Lego Jurassic World: The Secret Exhibit'
date: "2021-10-25"
title: "Lego Jurassic World: The Secret Exhibit"
links:
- name: Page Wikipédia
url: https://en.wikipedia.org/wiki/Lego_Jurassic_World%3A_The_Secret_Exhibit
@@ -12,6 +12,10 @@ links:
wikidata_id: Q65073472
personnalites:
- Britt McKillip
franchises:
- LEGO Jurassic World
oeuvres:
- "Lego Jurassic World: The Secret Exhibit"
---
## En bref

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/nOrMBy.jpg
date: '2023-05-24'
date: "2023-05-24"
title: Lost
genres:
- série télévisée d'aventures
@@ -153,6 +153,8 @@ personnalites:
- Jack Bender
- Stephen Williams
- Michael Giacchino
oeuvres:
- LOST
---
## En bref

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/bUw7JK.jpg
date: '2023-05-30'
date: "2023-05-30"
title: Prehistoric Planet
genres:
- film de vulgarisation
@@ -17,6 +17,9 @@ personnalites:
- Jon Favreau
- Adam Valdez
- Andrew R. Jones
- David Attenborough
oeuvres:
- Prehistoric Planet
---
La BBC et Apple TV nous offrent là la meilleure série documentaire consacrée aux dinosaures, tout simplement.

View File

@@ -1,5 +1,5 @@
---
title: 'Star Trek: The Original Series'
title: "Star Trek: The Original Series"
date: 2025-05-13T00:00:00.000Z
cover: images/Ei5M7km.jpg
genres:
@@ -52,6 +52,10 @@ personnalites:
- John Meredyth Lucas
- Dorothy Catherine Fontana
- Alexander Courage
oeuvres:
- Star Trek
franchises:
- Star Trek
---
## Introduction

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/v38B3s.jpeg
date: '2023-04-13'
date: "2023-04-13"
title: The Big Bang Theory
genres:
- sitcom
@@ -94,6 +94,8 @@ personnalites:
- Lee Aronsohn
- Steven Molaro
- Mark Cendrowski
oeuvres:
- The Big Bang Theory
---
La série suit une bande de nerds dans leurs pérégrinations sociales, au moment où arrive leur nouvelle voisine, "graphiquement optimisée".

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/RYE8dF.jpg
date: '2023-07-10'
date: "2023-07-10"
title: The Marvelous Mrs. Maisel
genres:
- drame historique
@@ -23,6 +23,8 @@ personnalites:
- Michael Zegen
- Rachel Brosnahan
- Tony Shalhoub
oeuvres:
- The Marvelous Mrs. Maisel
---
## En résumé
@@ -36,16 +38,16 @@ La série suit Midge Maisel, jeune femme juive de lUpper West Side à la fin
## Personnages
Dur de ne pas sattarder sur un tel casting.
*Mrs Maisel* offre un panel de personnages hauts en couleurs, attachants et réalistes.
_Mrs Maisel_ offre un panel de personnages hauts en couleurs, attachants et réalistes.
Tous ou presque sont délicieusement clichés, stéréotypes convaincants et inspirés, auxquels des acteurs tout simplement parfaits prêtent leurs traits.
À commencer par son héroïne, jouée par Rachel Brosnahan, qui incarne à merveille la *housewife* américaine des années 50-60.
À commencer par son héroïne, jouée par Rachel Brosnahan, qui incarne à merveille la _housewife_ américaine des années 50-60.
Son dynamisme et son assurance nont dégal que sa beauté et sa sophistication.
Charmante et charmeuse, distinguée et maniérée, elle rappelle sans mal une certaine Bree van de Kamp dans *Desperate Housewives*, mais brune et après-guerre.
Charmante et charmeuse, distinguée et maniérée, elle rappelle sans mal une certaine Bree van de Kamp dans _Desperate Housewives_, mais brune et après-guerre.
Presquinébranlable, hyperactive, inépuisable, elle nen est pas moins touchante ; elle affronte tout ce que la Vie lui jette tout en restant droite, la tête haute et les yeux ouverts (parfois naïfs, mais ouverts tout de même).
Cest une icône, évidemment : la série rappelle constamment létat des rapports sociaux de lépoque, particulièrement entre hommes et femmes (ce qui permet de comparer avec leur état actuel, toute fictionnelle que soit cette série), offrant à la fois une voix et des prétextes à des discours féministes distillés avec intelligence et pertinence.
Ses parents - positivement omniprésents - sont incarnés par Tony Shalhoub (*Monk*) et Marin Hinkle.
Ses parents - positivement omniprésents - sont incarnés par Tony Shalhoub (_Monk_) et Marin Hinkle.
Lui est un brillant professeur de mathématiques, elle est une femme au foyer classe et distinguée.
Stéréotypes des parents juifs, ils sont possessifs et protecteurs, mais toujours généreux envers Midge, ce qui les rend très, très attachants.
Je suis pris dune affection particulière pour Rose, malgré son intérêt pour les diseuses de bonne aventure : elle a beau être une femme au foyer, élégante et raffinée à toute heure du jour ou de la nuit (ce quelle a dailleurs transmis à sa fille), elle nest pas complètement soumise pour autant.
@@ -70,14 +72,14 @@ Il y a encore beaucoup dautres actrices et acteurs présents dans la série m
Quil est bon de se tenir éloigné des intrigues, complots et autres assassinats, à qui les grosses séries des deux dernières décennies font la part belle…
Quil est bon, aussi, déviter les séries stupidement drôles, qui ne font rire que pour le prétexte de rire, sans la moindre petite réflexion, même cachée.
Le scénario de *Mrs Maisel* réussi ce qui semble être un équilibre précaire entre le réalisme et lhumour, et qui soffre en plus le luxe de se rajouter des difficultés.
Le scénario de _Mrs Maisel_ réussi ce qui semble être un équilibre précaire entre le réalisme et lhumour, et qui soffre en plus le luxe de se rajouter des difficultés.
Car, non contente de proposer un pitch original sans être absurde, la série transcende des sujets aussi épineux que le féminisme donc, spécifiquement dans le stand-up mais aussi dans la société en général, tout en dépeignant des personnages masculins de façon beaucoup moins négative que dhabitude.
Le message féministe diffusé par la série nen est que renforcé.
Je sais que jen parle beaucoup, mais il ne faudrait pas réduire *Mrs Maisel* à une simple comédie féministe.
Je sais que jen parle beaucoup, mais il ne faudrait pas réduire _Mrs Maisel_ à une simple comédie féministe.
Effectivement, il est question de la place des femmes dans la société, mais cest avant tout lhistoire dune jeune femme qui tente de percer dans lart du stand-up et de lhumour, tout en gérant les autres aspects de sa vie, et notamment sa situation personnelle, tiraillée entre son mari, ses parents, ses enfants et ses amis.
En fait, cest une série sur les super-pouvoirs des femmes : ce travail quelles nont pas dans une entreprise, elles lont au dehors, à la maison, au sein-même de la famille, et parfois au-delà, en devenant amies, confidentes, épongeant les malheurs des autres, psychologue de pilier de bar (logiquement, en tant quhumoriste débutant une carrière).
La main sur le coeur, altruiste, chrétienne - si jose dire, toute scène avec un tempo élevé donne à voir une Midge Maisel dans son élément : le stress lalimente, et la transforme en une authentique *Wonder-Woman*, capable de tout gérer sans mauvaise contrepartie, ou presque, devenant de fait un modèle pour toute les autres femmes, de la fiction mais aussi chez les spectatrices, qui doivent se sentir inspirées par un personnage aussi charismatique et entraînant.
La main sur le coeur, altruiste, chrétienne - si jose dire, toute scène avec un tempo élevé donne à voir une Midge Maisel dans son élément : le stress lalimente, et la transforme en une authentique _Wonder-Woman_, capable de tout gérer sans mauvaise contrepartie, ou presque, devenant de fait un modèle pour toute les autres femmes, de la fiction mais aussi chez les spectatrices, qui doivent se sentir inspirées par un personnage aussi charismatique et entraînant.
Lécriture est à la hauteur du reste : brillante.
Rien nest jamais insipide ; pourtant, rien ne paraît complètement absurde.
@@ -101,21 +103,21 @@ Les jurons sont aussi naturels quils peuvent lêtre.
En revanche, et cest probablement la raison principale de cette classification, les différents protagonistes passent leur temps à fumer (parfois pas que du tabac) et à boire de lalcool.
Ça me semble historiquement cohérent (après la Prohibition jusquen 1933 puis la guerre mondiale), et dans un monde idéal, il ny aurait pas besoin davertissement sur un contenu qui cherche à dépeindre avec authenticité une société humaine dans un contexte donné.
Mais, la société étant ce quelle est, chaque épisode est précédé de son lot davertissements pour consommation de drogues ou dalcool, de violence ou de scènes à caractère sexuel.
Pour autant, *Mrs Maisel* na rien dun *Breaking Bad*, dun *The Walking Dead* ou dun *Game of Thrones*, respectivement.
Pour autant, _Mrs Maisel_ na rien dun _Breaking Bad_, dun _The Walking Dead_ ou dun _Game of Thrones_, respectivement.
## Photographie
Wow.
Simplement, wow.
Moi qui suis très friand de laprès-guerre aux États-Unis, je suis servi.
Une autre série me vient à lesprit pour évoquer mon sentiment face à la photographie de *Mrs Maisel* : *Stranger Things*.
Cest comparer les torchons et les serviettes, mais *Stranger Things* ma marqué par lattachement à une représentation fidèle des années 1980.
*Mrs Maisel* se déroule indubitablement à la fin des années 50, avec un soucis du détail extraordinaire.
Une autre série me vient à lesprit pour évoquer mon sentiment face à la photographie de _Mrs Maisel_ : _Stranger Things_.
Cest comparer les torchons et les serviettes, mais _Stranger Things_ ma marqué par lattachement à une représentation fidèle des années 1980.
_Mrs Maisel_ se déroule indubitablement à la fin des années 50, avec un soucis du détail extraordinaire.
Je me suis même demandé combien de vieilles voitures dépoque ils avaient retrouvé et recyclé pour les besoins de la série.
Que lon parle des véhicules, de larchitecture, des costumes, tout est figé dans le temps, et cest un régal pour les yeux.
Je digresse par rapport à la photographie, mais cette fidélité se retrouve également dans tous les aspects sociaux abordés dans la série, aussi bien dans les rapports entre genres que dans le management dentreprise.
En fait, photographie et rapports sociaux se renforcent mutuellement dans *Mrs Maisel* pour donner une illusion cohérente et réaliste du New York post-1950.
En fait, photographie et rapports sociaux se renforcent mutuellement dans _Mrs Maisel_ pour donner une illusion cohérente et réaliste du New York post-1950.
Le résultat est brillant, envoûtant, plus que tout ce que jai pu voir jusquà présent sur ce contexte.
## Bande son
@@ -123,23 +125,23 @@ Le résultat est brillant, envoûtant, plus que tout ce que jai pu voir jusqu
Là encore, un travail extraordinaire a été fourni.
Je napprécie pas particulièrement ces années-là sur le plan musical, mais je reconnais une sélection riche, intelligente, pertinente et parfaitement orchestrée.
La musique donne de lentrain, achemine le spectateur dhistoires en histoires, en le faisant passer par des détours souvent humoristiques (puisque cest le thème de la série) et, occasionnellement, mélancoliques.
Une fois de plus, carton plein pour *Mrs Maisel*.
Une fois de plus, carton plein pour _Mrs Maisel_.
## Conclusion
Avec *Mrs Maisel*, jai voulu sortir de ma zone de confort.
Avec _Mrs Maisel_, jai voulu sortir de ma zone de confort.
Las des productions actuelles, soit sans ambition soit trop ambitieuses, jai voulu essayer quelque chose de nouveau, de différent.
Et je ne regrette pas de mêtre laissé tenter.
Je prends beaucoup de plaisir à revoir des séries vieilles de dix à vingt ans, voire davantage encore : *Shes the Boss* (*Madame est servie*) ou *The Nanny* (*Une nounou denfer*) par exemple, que je trouve similaires dans leur construction, dans la mesure où, comme *Mrs Maisel*, tout est affaire déquilibre entre comique et drama, dans une ambiance particulière, chaleureuse, positive, et où les accidents de la vie sont de simples dos dâne sur le parcours des protagonistes.
Je prends beaucoup de plaisir à revoir des séries vieilles de dix à vingt ans, voire davantage encore : _Shes the Boss_ (_Madame est servie_) ou _The Nanny_ (_Une nounou denfer_) par exemple, que je trouve similaires dans leur construction, dans la mesure où, comme _Mrs Maisel_, tout est affaire déquilibre entre comique et drama, dans une ambiance particulière, chaleureuse, positive, et où les accidents de la vie sont de simples dos dâne sur le parcours des protagonistes.
De bonnes séries familiales, qui offrent un bon moment, qui donnent envie de se faire une tisane avec des gâteaux, emmitouflés sous la couette quand il fait froid dehors.
Plus tard, il y avait *Friends*, et *The Big Bang Theory*, mais dans des registres très différents.
Plus tard, il y avait _Friends_, et _The Big Bang Theory_, mais dans des registres très différents.
Je reviens toujours à ces séries avec grand plaisir, mais la construction de la narration est différente, lambience nest pas du tout la même, et la proximité temporelle de ces séries avec ma propre vie ne moffre pas le même regard sur elles que celui que jai sur les séries plus anciennes.
Ces séries là, aussi excellentes quelles puissent être, ne me donnent pas envie de cocooning.
Et cest là le dernier coup de maître de *Mrs Maisel* : cest peut-être le chaînon qui manquait à mon calendrier des vingt prochaines années.
Je pense que dans vingt ans, je retrouverai le même plaisir à regarder *Mrs Maisel* que jen ai eu à regarder *The Nanny* vingt ans après lavoir vue pour la première fois.
Et cest là le dernier coup de maître de _Mrs Maisel_ : cest peut-être le chaînon qui manquait à mon calendrier des vingt prochaines années.
Je pense que dans vingt ans, je retrouverai le même plaisir à regarder _Mrs Maisel_ que jen ai eu à regarder _The Nanny_ vingt ans après lavoir vue pour la première fois.
Avec la même envie de tisane et gâteaux sous des plaids polaires devant la cheminée.
Assurément lune de mes séries préférées de la décennie !

View File

@@ -1,6 +1,6 @@
---
cover: images/s0fj80.jpg
date: '2022-12-03'
date: "2022-12-03"
title: Wednesday
genres:
- comédie d'horreur
@@ -54,6 +54,11 @@ personnalites:
- Tim Burton
- Chris Bacon
- Danny Elfman
franchises:
- The Addams Family
- Wednesday
oeuvres:
- Wednesday
---
J'attendais cette série au tournant.
@@ -66,12 +71,12 @@ Je vais commencer par le personnage central : Mercredi est incarnée par Jenna O
[Numerama](https://www.numerama.com/tech/1194882-jenna-ortega-ne-cligne-jamais-des-yeux-dans-wednesday-la-serie-netflix.html) est catégorique : elle ne cligne jamais des yeux.
Bon, ce n'est pas vrai (j'ai compté deux clignements dans les 8 épisodes, j'aime bien chipoter), mais ça reste une performance, témoin de l'implication d'Ortega dans son personnage.
Je dois aussi contredire le même Numerama qui pense que "*le personnage [n'est] pas à proprement parler réaliste*".
Si l'on fait exception des *punchlines* dédiées aux découpages de corps et autres actions criminelles, le personnage de Mercredi est non seulement réaliste, mais aussi plus répandu que ce que Numerama pense.
Je dois aussi contredire le même Numerama qui pense que "_le personnage [n'est] pas à proprement parler réaliste_".
Si l'on fait exception des _punchlines_ dédiées aux découpages de corps et autres actions criminelles, le personnage de Mercredi est non seulement réaliste, mais aussi plus répandu que ce que Numerama pense.
En tout cas, je me suis souvent identifié à elle dans tout un tas de situations quotidiennes.
Elle est d'ailleurs manifestement neuro-atypique : prodigieusement intelligente et perspicace, dotée d'une excellente mémoire, touche-à-tout, mais aussi dénuée d'empathie (ou presque), juste, droite dans ses babouches, inflexible, etc.
Pour moi, il n'y a aucun doute : Mercredi est à sa série ce que Sheldon Cooper est à [*The Big Bang Theory*](/critiques/series/the-big-bang-theory/).
Pour moi, il n'y a aucun doute : Mercredi est à sa série ce que Sheldon Cooper est à [_The Big Bang Theory_](/critiques/series/the-big-bang-theory/).
Et Jenna Ortega est brillante dans ce rôle.
Époustouflante même.
@@ -79,9 +84,9 @@ J'hésite toujours à user des superlatifs, mais j'ai été complètement conqui
Elle sait tout faire : se bastonner, jouer du violoncelle, et surtout, faire preuve d'une impassibilité presque totale.
Cerise sur le gâteau, son esthétique gothique lui va à merveille.
Elle campe tellement bien le personnage de Mercredi, elle est si prépondérante, si parfaite, en somme, qu'elle éclipse presque complètement *tous* les autres acteurs.
C'est *sa* série, *son* personnage, les autres n'existent que pour elle.
Jouant avec un égotisme assumé et totalement légitime, je valide complètement *Mercredi* (la série), culte au charisme de Mercredi (le personnage).
Elle campe tellement bien le personnage de Mercredi, elle est si prépondérante, si parfaite, en somme, qu'elle éclipse presque complètement _tous_ les autres acteurs.
C'est _sa_ série, _son_ personnage, les autres n'existent que pour elle.
Jouant avec un égotisme assumé et totalement légitime, je valide complètement _Mercredi_ (la série), culte au charisme de Mercredi (le personnage).
Sur ces intarissables louanges, je me dois de pondérer les autres personnages qui, malgré leurs efforts, arrivent difficilement à tenir bon face à la quasi-perfection de Jenna Ortega.
@@ -97,13 +102,13 @@ Je ne m'attarderai pas sur son frère, qui ne joue aucun rôle, même pas celui
Ce n'est pas de la faute de l'acteur (Isaac Ordonez) mais tout simplement du script qui ne lui accorde qu'une part minimale.
Même son oncle Fétide (Fred Armisen) ne m'a pas convaincu.
Là encore, *La Famille Addams* de Sonnenfeld reste ma référence.
Là encore, _La Famille Addams_ de Sonnenfeld reste ma référence.
Ce n'est pas plus glorieux du côté des élèves.
Je trouve que le niveau est assez bas, avec des jeux d'acteurs dignes des séries TV françaises, toujours trop théâtraux, jamais vraiment dans les personnages, toujours dans le sur-jeu.
Une élève parmi la dizaine qui occupe l'écran se détache un peu du reste : Enid Sinclair, incarnée par Emma Myers.
J'ai bien aimé son côté *Mon petit poney* croisé avec *Wolverine*.
J'ai bien aimé son côté _Mon petit poney_ croisé avec _Wolverine_.
Je suis assez client des mélanges de ce genre, "ferme et fondante à la fois", et bien que parfois, elle aussi sur-joue, elle apporte quelque chose d'intéressant à la série, mais aussi et surtout à Mercredi.
Je note tout de même le personnage de Eugene Otinger (incarné par Moosa Mostafa), un peu plus attachant que les autres, comme un nerd parmi les geeks.
@@ -118,7 +123,7 @@ Mais encore une fois, ici, c'est Mercredi le centre du monde.
## Scénario
Bon, on va pas se mentir, ça casse pas des briques.
Surfant - encore - sur la vague *Harry Potter*, *Wednesday* est une série d'investigation dans une école pour élèves "marginaux", par opposition aux "normis" (en gros, magiciens vs moldus).
Surfant - encore - sur la vague _Harry Potter_, _Wednesday_ est une série d'investigation dans une école pour élèves "marginaux", par opposition aux "normis" (en gros, magiciens vs moldus).
L'intrigue n'est pas trop mal ficelée, il y a des twists si on se laisse prendre au jeu, et "la fin va vous surprendre".
C'est un peu convenu, mais en même temps, c'est tout public.
J'ai trouvé que c'était assez prenant pour être satisfaisant, sans pour autant que je me dise sincèrement "ah bah merde alors !".
@@ -135,8 +140,8 @@ Peut-être pour la prochaine saison ?
Alors là, c'est du grand art.
Du Tim Burton tout craché.
Un *must-see* pour Halloween.
Il y a tout : des citrouilles, des vampires, des loups-garous, des cimetières, des gargouilles, tous, absolument *tous* les clichés d'Halloween sont là pour notre plus grand plaisir.
Un _must-see_ pour Halloween.
Il y a tout : des citrouilles, des vampires, des loups-garous, des cimetières, des gargouilles, tous, absolument _tous_ les clichés d'Halloween sont là pour notre plus grand plaisir.
Et ce plaisir n'est pas que visuel, il est aussi auditif.
Le clavecin n'existe pratiquement que pour cette série (cet univers).