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title: Sur cette photo, le rétro-éclairage semble bien blanc et lumineux alors qu'il
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n'en est rien dans la vraie vie... (notez la fuite de rouge au-dessus de la touche
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de verrouillage majuscule, du W et du E, de rouge et de bleu sous la touche -, et
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notez la teinte rouge en haut et verte en bas de chaque caractère, c'est discret
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sur la photo, insupportable en vrai)
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date: '2022-01-08T00:39:56+01:00'
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dossier: [À la recherche du clavier parfait]
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title: Introduction
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## Introduction
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Depuis aussi longtemps que je puisse me rappeler, on m'a toujours dit que
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j'étais né avec un clavier dans les bras. C'est mon outil de travail aussi bien
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que de loisir. Si j'étais un GI, ce serait mon M1. Je ne lui ai pas donné de nom
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mais je le tripotte plus que n'importe quoi d'autre.
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Trouver clavier à sa main n'est pas chose aisée, et j'en ai rarement gardé un
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plus d'un an. Seule exception, mon premier clavier mécanique digne de ce nom
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que j'ai gardé presque dix ans ! Il est désormais temps pour lui de tirer sa
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révérance.
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Mon titre est peut-être quelque peu optimiste : si vous êtes déjà passé par le
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processus d'achat d'un clavier ultime, vous savez déjà tout ce que je m'apprête
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à raconter, mis à part quelques détails qui vous sont propres. Mais, comme
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d'autres le font en vidéo, je partage avec vous mon expérience rédigée.
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## (Bref) panorama de l'existant
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### Tailles
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Le format auquel tout le monde est habitué est le 108 touches "plein-format",
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avec pavé numérique, touches fléchées et touches de fonction. Il y a des
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claviers avec plus de touches (par exemple, deux lignes de 12 touches de
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fonctions ou avec des touches "macros"), mais c'est surtout vers la compacité
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que s'orientent les "_enthusiasts_", les hobbyistes et les passionnés. On trouve
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donc facilement des _tenkeyless_ (amputés du pavé numérique, autrement appelés
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80%) et - beaucoup moins facilement - des 40% (parce que dotés de 40% des
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touches d'un clavier "classique"), avec un certain nombre de
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variations entre les deux.
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Vous pouvez voir [sur cette page](https://tech-fairy.com/keyboards-form-factors-explained-full-size-100-1800-compact-96-tenkeyless-tkl-87-80-1800-compact-75-60-40-tenkey-5/)
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un aperçu des différents _form-factors_ qu'on peut trouver dans le paysage.
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En ce qui me concerne, je veux opter pour un clavier 60%, beaucoup moins extrême
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qu'un 40% : il conserve la ligne de chiffres à son sommet par exemple.
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Je ne suis intéressé ni par les claviers _splittés_ (une moitié de
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clavier dans chaque main, comme le [Moonlander](https://ergodox-ez.com)) ni par
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les claviers ortholinéaires (dont les touches sont placées dans un repère
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orthogonal, alignées horizontalement et verticalement, comme sur le
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Plank). Avant
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de me jeter la pierre, permettez-moi de préciser cette pensée.
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### Dispositions
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On n'y pense pas toujours, mais la disposition des touches de nos claviers
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d'ordinateurs est calquée sur celle des machines à écrire d'antant, et destinée
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à limiter les problèmes d'entremêlement des marteaux actionnés par les touches
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et qui vont frapper un ruban encreur sur le papier. Le décalage des touches de
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nos claviers d'ordinateurs est un héritage de cette disposition physiquement
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nécessaire à l'écartement entre les marteaux, et les dispositions QWERTY
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(presque partout dans le monde) et AZERTY (en France) (et certaines variantes
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locales comme le QWERTZ) limitent la fréquence d'utilisation de marteaux
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voisins.
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Ces contraintes n'existant plus sur ordinateur, certains jugent que ni le
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décalage horizontal des touches ni leur disposition ne sont pertinents de nos
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jours. En conséquence, on devrait pouvoir utiliser les claviers orthogonaux
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et avec des dispositions de touches plus appropriés à une utilisation moderne,
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par exemple le Bépo ou le Dvorak, conçues spécifiquement en fonction de la
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fréquence des mots et des lettres employés en français et en anglais.
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Tout cela, je le sais, et je l'entends. J'entends aussi qu'en France on aime
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bien l'AZERTY pour des raisons qui m'échappent totalement (hello les majuscules
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accentuées...).
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En ce qui concerne les claviers orthogonaux, pardon mais mes mains ne sont pas
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à 90 degrés sur un clavier standard. À la limite, je peux comprendre cette
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disposition sur un clavier _splitté_, mais l'orthogonal sur un clavier non
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_splitté_ (qui plus est, de petite taille), c'est un bon moyen de se flinguer
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les poignets, à mon humble avis.
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Quant au QWERTY, je ne transige pas : c'est, selon moi, une excellente
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disposition pour tout à la fois coder et écrire en français et en anglais. Pour
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mon usage, c'est parfait.
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Je ne (dé)conseille pas ces dispositions. J'estime simplement qu'à ce jour,
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elles ne me conviennent pas, mais leur existence est une bonne chose : il y a du
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choix, il y en a pour tous les goûts et c'est le plus important.
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### Technologie
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De tête je peux citer au moins trois technologies différentes en ce qui
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concerne les switches (les touches, les interrupteurs du clavier) :
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- les touches à membrane, principalement utilisées sur les claviers grand public pour PC de bureau
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- les touches à ciseaux, principalement utilisées sur les ordinateurs portables pour leur compacité
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- les touches mécaniques, incluant les touches optiques
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Dans une touche à membrane, une membrane de plastique souple bombée est poussée
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par le capuchon de la touche, ce qui provoque un contact électrique au niveau du
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circuit imprimé du clavier. Avec le temps, cette membrane perd de son élasticité
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et de sa résistance. Ce sont les touches les moins fiables.
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Dans une touche à ciseaux, le capuchon (_keycap_) de la touche repose sur une
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paire d'étriers disposés... en ciseaux. Cela permet de réduire la hauteur de la
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touche, mais présente toutefois l'inconvénient d'être fragile. La durée de vie
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de ces touches peut être plus importante que celles à membranes, à condition que
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les matériaux employés soient de bonne qualité : on peut espérer atteindre le
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million de frappes avant la défaillance de la touche, dans de bonnes conditions.
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Les touches mécaniques sont les plus complexes, mais aussi les plus fiables -
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contre-intuitivement. Ce sont aussi celles qui offrent les meilleures
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sensations, selon moi. Elles sont constituées d'un ressort et d'un contact
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métallique. Dans le cas de touches optiques, le contact métallique est remplacé
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par une barrière infrarouge. Une touche peut survivre à plus de 100 millions de
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frappes, selon les modèles (et les chiffres des constructeurs).
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Il existe plusieurs types de touches mécaniques en fonction de la sensation
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recherchée : les touches dites "linéaires" ont une course constante pendant
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l'appui, quand les touches "tactiles" reproduisent le comportement des touches
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à membrane. Les touches "clicky" ajoutent un bruit caractéristique qui ne
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conviendra pas à tout le monde.
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Certains constructeurs (comme Cherry, Gateron, Razer, etc.) proposent une
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classification des touches par couleur (généralement brun pour du tactile et
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bleu pour du "clicky"), et on peut trouver un vaste assortiment de ces couleurs,
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allant du vert au jaune "banane", en fonction de la profondeur d'activation (la
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distance parcourue par la touche avant que son appui soit pris en compte), la
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force requise pour appuyer sur la touche, etc.
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D'autres technologies plus ou moins exotiques existent, telles que les claviers
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projetés sur une surface par un laser. C'est marrant pour se la péter comme dans
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les films de science-fiction, mais je ne me vois pas développer ou écrire toute
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la journée de cette façon.
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## Cahier des charges
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Je **veux**, donc non négociable :
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- un clavier mécanique
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- une disposition ANSI (c'est-à-dire QWERTY américain)
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- du rétro-éclairage par touche
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- une compatibilité Linux **et** Mac au minimum (au niveau du logiciel de configuration)
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- des switches tactiles et/ou clicky (voir ci-dessus)
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Avec, optionnellement :
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- le bluetooth, peu importe la version à partir du moment où la connection est stable et compatible avec les ordinateurs Apple
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- la possibilité de changer les switches
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Et, idéalement :
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- 60%
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- sexy
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## Mon ancien clavier
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Mon ancien clavier est donc un Corsair Strafe RGB, _full-size_ (c'est-à-dire
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avec pavé numérique sur le côté, touches fléchées, touches de fonctions), équipé
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de switches Cherry MX Brown. Un excellent clavier au rétro-éclairage lumineux et
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dont la colorimétrie est très acceptable - comprendre par là que quand je
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demande du blanc, j'ai une couleur très proche du blanc).
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Ses keycaps sont excellents, même si à la longue la fonte _gamer_ devient
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lassante. Exception faite des keycaps destinés aux touches WASD au revêtement
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_soft_ qui ont fini par être tellement usés qu'on ne distingue plus les lettres.
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Dans tous les cas, ces touches étaient bien adaptées au rétro-éclairage et
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restaient lisibles, même au niveau de luminosité le plus faible.
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Les touches Cherry MX Brown sont de type "tactile" : il y a une légère
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résistance au moment où la frappe sur la touche est enregistrée. C'est idéal
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pour développer ou écrire. Pour jouer, c'est moins agréable que des touches
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dites "linéaires" (telles que les Cherry MX Red ou Black), mais c'est tout à
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fait acceptable.
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Caractéristique que j'appréciais mais dont je peux me passer : la présence d'un
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port USB déporté sur le clavier (_pass-through_) qui permet de connecter un
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autre périphérique comme une clé USB. Pratique.
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Par contre, vu que c'est un clavier _full-size_, il prend beaucoup de place sur
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le bureau...
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En outre, le revêtement du repose-poignets accroche les saletés, et est très
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difficile à nettoyer.
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Il y aurait encore beaucoup de choses à dire mais ce n'est pas l'objet de cet
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article, je voulais juste vous dire d'où je pars pour accomplir ma quête du
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clavier parfait.
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## Mon premier clavier non "_mainstream_"
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Pour remplacer un clavier qui rempli déjà une grosse partie de mon cahier des
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charges, il faut forcément que je m'oriente vers des solutions moins grand
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public. Courageux mais pas téméraire, je ne veux pas prendre de risques à
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acheter dans une boutique située à l'étranger (au cas où je souhaiterais le
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retourner). Le problème, c'est qu'en France, on ne vend pratiquement que de
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l'ISO (donc, AZERTY français). Les références en ANSI ne sont pas légion.
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On trouve pourtant sur Amazon quelques modèles, et notamment le
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[Skyloong SK61](https://www.amazon.fr/dp/B08BC4GD6G)
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que je viens d'acheter. Presque trois fois moins cher que ce que j'ai payé le
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Corsair, il se trouve à moins de 60€.
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Je poursuis deux objectifs avec ce clavier :
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- déterminer si le format 60% me convient
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- déterminer si les touches "clicky" me conviennent
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Concernant le format, je suis conquis : cela nécessite un petit temps
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d'adaptation parce qu'on fait un usage massif de la touche Fn, mais je trouve
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que cela fait sens. Sur un clavier 60%, on abandonne des touches rarement
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utilisées pour les remplacer par des combinaisons dont l'adoption se révèle
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plutôt rapide.
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Concernant les touches "clicky", il s'agit de switches Gateron Optical Blue.
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Ils sont donc optiques, ce qui signifie que l'ordre "touche pressée" est envoyé
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lorsqu'un faisceau infrarouge est bloqué par la pression de la touche, là où sur
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des switches purement mécaniques c'est un contact métallique qui produit
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l'ordre. Il en résulte une frappe plus fluide, qui n'offre pas la même sensation
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qu'un switch mécanique "pur".
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Les chiffres me donnent tort, mais j'ai en tout cas la sensation que ces
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switches Gateron Optical Blue sont plus rigides que les Cherry MX Brown du
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Corsair (ils sont tous deux censés réclamer une force de 55cN). C'est un peu
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plus fatigant de taper avec ce clavier qu'avec le Corsair, mais c'est peut-être
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également dû à la profondeur d'activation (les Gateron s'activent à 2.3mm quand
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les Cherry s'activent déjà à 2mm).
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Malgré sa robustesse et sa qualité de fabrication, le Skyloong souffre de
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quelques défaut qui vont me conduire à opter pour un clavier plus cher (et ce
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sera l'objet de l'Épisode 2, à venir au mois de février ou mars).
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Car, pour un clavier à ce prix, on ne peut pas lui reprocher d'être fragile. Le
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plastique employé est épais, et plutôt bien fini. Il est très rigide, lourd
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comparativement à sa taille. Je m'attendais à beaucoup plus _cheap_. Il est
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livré avec un cordon USB-c tressé.
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Malheureusement, c'est manifestement sur le rétro-éclairage que le budget a été
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coupé. Bien qu'il soit possible de gérer sa luminosité sur une plage très large,
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elle reste assez faible, et surtout, les LEDs employées sont franchement bas de
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gamme. Quand on demande du blanc, on se retrouve avec une très forte dérive
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colorimétrique vers le rouge: le blanc apparait rose. Ça se corrige assez
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facilement même si l'on perd encore en luminosité au passage en choisissant une
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teinte plus verte. Ce n'est pas parfait mais plus acceptable. Mais cela ne
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compense pas une très mauvaise capacité à mélanger les teintes primaires :
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le rouge, le vert et le bleu sont parfaitement visibles sur chaque LED, là où on
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s'attend à voir du blanc.
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L'autre gros reproche que j'ai à faire à ce clavier est la fonte employée sur
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les keycaps. Elle rend difficile la lisibilité de certains caractères, alors
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qu'elle est déjà fortement réduite par les keycaps eux-même (et par le manque
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de luminosité du rétro-éclairage).
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Deux autres "détails" que j'ai noté mais qui ne me choquent pas sur un clavier
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de ce prix : l'absence de réglage de l'inclinaison, et j'aurai souhaité un
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cordon coudé.
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En ce qui concerne la frappe, elle est plutôt bonne, sauf sur les touches larges
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et en particulier la barre Espace, où la stabilisation n'est évidemment pas du
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niveau de certains claviers _flagship_. Je m'attendais à un bruit plus
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"caverneux", produisant des vibrations et des échos désagréables, mais le
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clavier est beaucoup moins creux et beaucoup plus robuste que je le pensais. Du
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coup, il n'y a pas vraiment de bruits parasites, en tout cas lorsqu'il est posé
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sur un tapis de bureau.
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Un point sur lequel j'ai été inattentif est le modèle du clavier. Il s'agit d'un
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||||
SK61, donc dépourvu de bluetooth (le modèle avec bluetooth est estampillé
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SK61S).
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Le clavier affiche une compatibilité avec macOS et Windows. Et, en effet, le
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logiciel tourne sur macOS Monterey sans aucun soucis. Par contre, il n'est ni
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ergonomique ni intuitif ! Simplement changer la couleur des touches est très
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compliqué (il faut créer un profil de couleurs dans un onglet, l'assigner au
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clavier dans un autre onglet, enregistrer, appliquer, etc.). Par contre, il est
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très complet puisqu'il permet de configurer jusqu'à trois "couches" de touches,
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tout un tas de macros, d'effets d'éclairage sapin de Noël/discothèque/boule
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disco, avec des réglages spécifiques à Windows et d'autres pour macOS, le tout
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||||
pouvant être stocké dans la mémoire du clavier (jusqu'à un certain point que je
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||||
n'atteindrai jamais).
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Je m'estime assez sévère avec ce clavier, mais je ne le dénigre par pour autant.
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||||
Je l'ai acheté en sachant qu'il y avait de fortes chances pour que ce ne soit
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||||
qu'une étape vers quelque chose de plus haut de gamme. Je m'attendais à être
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déçu au point de le renvoyer à Amazon, mais malgré les reproches que j'ai à lui
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||||
faire, j'ai décidé de le conserver.
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||||
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Premièrement, pour bien m'habituer au format, à l'utilisation des combinaisons
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de touches, à la gestion des "couches", et pour jouer un peu avec les macros.
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||||
Ensuite parce que je l'ai choisi pour sa versatilité : les switches sont
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remplaçables (si je ne m'habitue pas aux Gateron Optical Blue, je peux passer à
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des Brown, voire aux autres types de switches optiques proposés par Gateron), de
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même que les keycaps - par voie de conséquence. Évidemment, je ne peux pas
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||||
corriger les défauts du rétro-éclairage, mais je peux améliorer quelques trucs.
|
||||
Enfin, parce que je compte m'en servir comme clavier d'appoint une fois que
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||||
j'aurai acquis mon clavier "définitif" : solution de remplacement en cas de
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panne (comme c'est actuellement le cas, mon Strafe étant fatigué au point de me
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||||
doubler certaines touches ou d'oublier certaines frappes), clavier mobile pour
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||||
le brancher et débrancher quand j'en ai besoin sur les serveurs, etc.
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||||
|
||||
## Conclusion
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L'un dans l'autre, je suis content d'avoir acquis ce clavier parce que je peux
|
||||
me faire une idée beaucoup plus précise de ce que j'attends et de ce que je peux
|
||||
espérer.
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Par exemple, si je suis content de la qualité des plastiques employés sur ce
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||||
clavier de gamme moyenne, j'imagine que je serai exstatique face à un clavier
|
||||
en aluminium ! Si les switches Gateron Optical Blue ne me donnent pas entière
|
||||
satisfaction, je peux revenir à des Cherry MX Brown sur le prochain clavier. Le
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choix des keycaps est pléthorique, et je sais déjà que je peux en trouver des
|
||||
magnifiques, durables et agréables au toucher.
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