Initial commit
This commit is contained in:
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title: La lueur rose donnée par les switches
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title: Le Feker IK75 Pro avec mes [Tai-Hao](https://mechanicalkeyboards.com/shop/index.php?p=5449&l=product_detail&my_rate=USD),
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et son bouton doré... Une faute de goût que j'ai à coeur de corriger le plus rapidement
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possible.
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date: "2022-06-29"
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title: Test du clavier Feker IK75 Pro
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Toujours satisfait de mon [Akko MOD007](/interets/informatique/2022/03/11/a-la-recherche-du-clavier-parfait-personnalisation-terminee/), j'ai cependant besoin de quelque chose de différent pour mes sessions de jeu : avec ses switches clicky [Kailh Box White](http://www.kailh.com/en/Products/Ks/BOXS/315.html), l'Akko est extrêmement satisfaisant pour écrire du texte ou du code, mais assez désagréable pour jouer.
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Inversement, les switches linéaires ne me conviennent pas pour écrire.
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La solution est simple : avoir deux claviers !
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Faute de budget (et peut-être de patience aussi...), mon choix s'est tourné vers une solution que je qualifierai de milieu de gamme : le [Feker IK75 Pro](https://www.amazon.fr/dp/B09W252VMT).
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Il offre cependant quelques subtilités qui me plaisent bien pour un clavier de ce prix.
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Pour commencer, il offre trois mode de connexion : filaire (USB-C), 2,4GHz et Bluetooth 5 - par contre, le switch est situé sous le clavier : sur le côté aurait été plus appréciable.
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Conséquence directe des modes sans-fil : il est doté d'une batterie. Deux, en réalité, de 4000mAh chacune.
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Ce n'est peut-être pas la taille qui compte mais comment on s'en sert, il n'empêche que ça offre quelque liberté.
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On appréciera l'emplacement permettant de fixer le dongle 2.4GHz à l'arrière du clavier pour ne pas le perdre.
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Ensuite, il reprend exactement le même layout 75% que l'Akko, et qui me sied parfaitement.
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Il offre même le potentiomètre en haut à droite.
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En revanche, le comportement par défaut de ce potentiomètre n'est pas le même que sur l'Akko : un clic provoque l'ouverture de l'application multimédia, là où l'Akko proposait de passer du réglage du son à celui de la luminosité du rétro-éclairage.
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Je préférai le fonctionnement de l'Akko.
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Néanmoins, si j'avais accès à l'application en anglais, je pourrais peut-être modifier ce comportement.
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Petit "plus" par rapport à l'Akko mais qui, finalement, ne me manquait pas : le Feker est doté de pieds rétractables à l'arrière.
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Personnellement, je trouve la frappe beaucoup moins agréable à cette hauteur, mais cela peut être un critère pour d'autres.
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Enfin, c'est subtil mais ça me manque sur l'Akko : la LED d'indication pour le verrouillage majuscule.
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Il est également doté d'une LED pour le mode Windows (qui permet de désactiver la touche éponyme - pratique pour le jeu, justement) et deux pour les modes sans-fil.
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À noter qu'il offre le _NKRO_, peu importe le mode de connexion, testé et approuvé par moi-même[^nkro].
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Quelques reproches sont néanmoins à formuler, et le plus important d'entre eux concerne notamment l'application qui permet de le personnaliser.
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C'est l'application propriétaire de [Epomaker](https://epomaker.com), clone de celle utilisée pour l'Akko (ou c'est celle de l'Akko qui est clonée...).
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Sauf que je ne peux pas réutiliser celle de l'Akko, et que celle du Feker est limitée au chinois (ou je n'ai pas trouvé comment modifier la langue).
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C'est assez embêtant... Du coup, j'ai dû me rabattre sur la configuration via les combinaisons de touches, heureusement fournies dans la documentation.
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~~Je reproche aussi le manque de réactivité en mode 2.4GHz : je suis surpris de voir que le mode Bluetooth est plus fiable que le mode 2.4GHz.
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Cela se traduit par des frappes de touches non prises en compte.
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Là encore, c'est assez embêtant, mais il n'est pas impossible que ce soit lié à mon environnement.~~
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<details class="update"><summary>Mise à jour du 5 juillet 2022</summary>
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Après avoir revu toute ma connectique entre le Mac mini, le PC de jeu, le PC de travail et les intermédiaires (switch et hub USB), j'ai fini par résoudre mes problèmes de connectivité et de fiabilité du mode sans-fil.
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Je pense qu'à cause du switch et du hub USB, il devait y avoir un défaut de masse (qui causait parfois des décharges d'électricité statique). J'ai supprimé le switch et le hub USB, n'en ayant plus besoin grâce à la triple connectique du clavier et de [ma nouvelle souris](/interets/informatique/2022/06/30/test-steelseries-aerox-3-wireless/). Plus de problèmes !
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</details>
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Enfin, il ne semble pas mémoriser son paramétrage dans le cas où il est en mode filaire _et_ débranché.
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Attention donc s'il est utilisé en mobilité : ne pas le considérer comme éteint en mettant le switch sur "filaire", sinon il faudra le reconfigurer à l'allumage.
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Ça peut être dérangeant si l'on est nomade, ce n'est pas mon cas, mais je trouve que ça mérite d'être signalé.
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Ah oui, encore un truc : le bouton du potentiomètre est très moche, en tout cas dans la livrée blanche transparente puisque celui-ci est doré.
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C'est très subjectif, je sais, mais pourquoi ne pas l'avoir fourni blanc...
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Pour parler de choses plus techniques, c'est un clavier 100% plastique, ce qui m'expose à des sentiments partagés.
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La sonorité du clavier me plait bien, plus sourde que sur l'Akko en aluminium, probablement aussi grâce à la quantité de mousse, de silicone et de coton présente à l'intérieur du clavier, là où l'Akko se contente d'une fine couche de mousse presque transparente.
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Par contre, je ne sais pas encore si j'aime la souplesse de l'ensemble qui donne une impression _cheap_ par rapport à l'aluminium bien rigide de l'Akko.
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Certains (beaucoup ?) apprécient avoir un clavier avec du rebond ; personnellement je préfère plus de fermeté.
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Ce qui m'amène au choix des switches.
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Très emballé par les Kailh Box White et les Akko Rose Red actuellement en oeuvre dans mon Akko, j'ai opté pour des Akko CS Jelly Pink : lineaires, dotés du même arbre que les Kailh Box, et surtout légers avec une force d'activation de 45gf.
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C'est plus que les 43gf des Kailh Box White, mais je trouve que c'est un bon compromis pour le jeu, ce qui permet d'éviter les frappes inopinées.
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Mais je confirme : je ne suis pas fan des linéaires pour écrire du texte ou du code.
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Par contre, bien que leur coque transparente soit un gros plus pour le rétro-éclairage (du coup, plus lumineux), ils ont l'inconvénient d'être rose.
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Là où je vois également une différence de gamme par rapport à l'Akko c'est au niveau des stabilisateurs fournis par défaut.
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Ils grattent, tout simplement.
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Je ne peux pas le reprocher à Feker/Epomaker : on n'a rien sans rien, et je savais que dans cette gamme de prix, je devrai faire des concessions.
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Je dispose de trois modes de connexion, d'une grosse autonomie et de plein de couches de mousse, on ne peut pas tout avoir !
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Mais un jour, il est possible que je décide de les changer pour quelque chose de plus haut de gamme (comme des [Durock](https://divinikey.com/products/durock-v2-stabilizers-screw-in)).
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Par contre, je vais galérer pour le démonter : il n'y a aucune vis, tout est clipsé, et je pense que l'ouvrir sera périlleux, voire dangereux pour le clavier.
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Ça ne plaira pas à tout le monde, mais le PCB dispose les switches en _north-facing_[^north-facing].
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Je ne comprends pas pourquoi c'est encore un critère aujourd'hui, compte tenu que la légende des touches faites pour le rétro-éclairage est positionnée pour les switches _north-facing_, et que de toute façon, ça ne dépend pas que des keycaps mais aussi des switches.
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En l'occurrence, je n'ai aucun problème de compatibilité avec mes keycaps Tai-Hao, mes switches Akko et le positionnement en _north-facing_.
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Dernier point et non des moindres : le rétroéclairage.
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Un vrai sapin de Noël.
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Ce n'était pas vraiment un critère me concernant, étant donné qu'au final, avec la variété des keycaps disponibles sur le marché, le rétro-éclairage RGB ne m'est plus indispensable.
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Je pourrais me contenter d'un rétro-éclairage blanc, seulement ajustable en luminosité.
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Néanmoins, on ne peut pas reprocher à ce clavier Feker de ne pas en faire assez. Entre les 22 modes de rétro-éclairage des touches et le rétro-éclairage décoratif présent sur tout le périmètre du clavier, il y a de quoi contenter tout le monde !
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Heureusement, tout cela peut être désactivé ou ajusté en fonction des besoins ou des envies.
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Mais, et là je vais chipoter, si déjà on dispose d'un bandeau de LEDs adressable sur toute la périphérie du clavier, il aurait été pas mal de pouvoir gérer des zones spécifiques.
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Voire, LED par LED.
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Malheureusement, je ne crois pas que le pilote de base le permette.
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Au final, je suis assez satisfait de ce clavier.
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Indéniablement moins haut de gamme que l'Akko, il ne démérite pas pour autant sur certains points-clé, en particulier la fiabilité du Bluetooth 5, en tout cas appairé à mon Mac mini, et sur le rétro-éclairage de très bonne qualité, juste et lumineux.
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Les reproches que j'ai à lui faire ne sont pas rédhibitoires, en tout cas pour mon cas d'usage personnel : j'en ai fait un très bon clavier mécanique pour le jeu, et si certaines petites choses s'avèrent vraiment contraignantes, il est possible d'y remédier.
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[^nkro]: <http://gadzikowski.com/nkeyrollover.html>
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[^north-facing]: Voir mon article traitant de [l'orientation des switches](/interets/informatique/2022/01/15/a-la-recherche-du-clavier-parfait-a-propos-de-lorientation-des-switches/)
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file: images/5ly49c.jpeg
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title: La Steelseries Aerox 3 Wireless aux côtés du Feker IK75 Pro. À quand la possibilité
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de choisir ses boutons de souris comme on choisi des keycaps ?
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date: '2022-06-30'
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title: Test de la souris Steelseries Aerox 3 Wireless
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> Il est toujours bon de rappeler qu'aucun de mes articles n'est sponsorisé.
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> Les liens présents dans mes articles ne me rapportent rien.
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Les souris [Steelseries](https://fr.steelseries.com/) sont parmi les plus robustes que j'ai pu utiliser au cours de ma longue vie de geek.
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Et si j'ai décidé de passer sur cette [Aerox 3 Wireless](https://fr.steelseries.com/gaming-mice/aerox-3-2022?cable-color=black&cable-length=long&cable-material=super-mesh&cable-usb-type=a-to-c&connectivity=wired&mouse-body-color=ghost&mouse-feet-color=black&mouse-feet-material=ptfe) en remplacement de [ma Rival 3](/interets/informatique/2021/11/08/test-steelseries-rival-3-wireless/), c'est principalement pour des raisons esthétiques.
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Je l'ai choisie dans une livrée blanche semi-transparente (*Ghost*, en édition limitée), qui se marie à la perfection avec mon clavier de jeu [récemment acheté](/interets/informatique/2022/06/29/test-clavier-feker-ik75-pro/).
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Autre particularité anatomique : elle fait partie de cette mouvance relativement récente de faire des souris ajourées : leur corps n'est plus plein, c'est devenu un réseau de mailles, dévoilant les entrailles de la souris.
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Le principal intérêt d'une telle structure est sa légèreté : une souris sans-fil peut ainsi devenir aussi légère que ses homologues filaires.
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Et je confirme : elle est plus légère que la Rival 3 Wireless.
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Ma crainte initiale qu'il en résulte un manque de rigidité est rapidement effacée : l'Aerox 3 est robuste.
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Le plastique est d'excellente qualité et inspire réellement la confiance, malgré sa "transparence".
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Une autre crainte formulée à l'encontre de ces solutions "ouvertes" concerne leur entretien.
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En effet, c'est un peu plus compliqué de les nettoyer à cause, évidemment, de ces alvéoles.
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On observera néanmoins que la structure aérée est nettement moins salissante à l'usage qu'on pourrait le penser.
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C'est la première fois que je ne transpire pas sur une souris, et en l'absence de transpiration, elle sera moins "sale", ou en tout cas, moins vite.
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L'ergonomie de cette Aerox 3 est strictement la même que celle de la Rival 3 : elles ont exactement les mêmes formes et les mêmes dimensions ; les boutons sont de mêmes tailles, et positionnés au mêmes endroits.
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Le passage de la Rival à l'Aerox se fait donc sans le moindre mal si l'on est déjà fan de la première.
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Même le capteur (*TrueMove Air*) est repris sur les deux souris.
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Outre la structure ouverte de l'Aerox, c'est surtout au niveau de la batterie qu'il y a des différences significatives.
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En effet, j'avais choisi la Rival 3 parce qu'elle permet l'usage d'accumulateurs AAA "classiques" (même si, en réalité, il faut ramer un peu pour trouver de vrais accus 1.5V quand la plupart des accus AAA vendus dans le commerce ne sortent que 1.2V), ce qui offre l'avantage de ne pas être embêté lorsqu'il faut les remplacer en fin de vie.
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L'Aerox 3 utilise un accumulateur "propriétaire" qui ne semble pas vendu par Steelseries dans sa section "[Pièces de rechange](https://fr.steelseries.com/gaming-accessories/replacement-parts)" (à moins que par "chance", ce soit le même que sur les casques sans-fil...).
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Nous verrons bien en combien de temps cet accu me posera problème, et quelles seront mes solutions le moment venu.
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Je note toutefois qu'il ne semble pas collé et qu'il est relié au PCB de la souris par un câble avec un connecteur, ce qui suggère que son remplacement ne devrait pas poser trop de problèmes, à condition d'en trouver un avec les bonnes dimensions.
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En conséquence de l'intégration de l'accumulateur, il est possible de recharger la souris par un câble USB-C, ce qui n'était pas possible avec la Rival 3, où il fallait régulièrement sortir les accus pour les recharger.
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Un bon point pour l'Aerox, surtout que la recharge n'empêche pas l'utilisation : Steelseries a eu la bonne idée (le bon sens) de placer le port de recharge à l'avant de la souris, de sorte à pouvoir la transformer en "vulgaire" souris filaire au besoin.
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Je dis ça surtout par rapport aux solutions de type "dock de recharge", que je trouve complètement stupide : ça prend de la place, c'est de l'électronique supplémentaire, ça a un coût non négligeable, et ça empêche d'utiliser la souris pendant la charge.
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Comme pour mon clavier de jeu, l'Aerox offre donc trois modes de connexion : filaire, 2.4GHz et Bluetooth 5.
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Si le dongle 2.4GHz de la Rival 3 était vraiment discret, le dongle USB-C de cette Aerox est bien plus volumineux.
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Ce n'est pas vraiment un problème en soi, tant qu'on a un port USB-C de libre et de la place autour.
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Cependant, Steelseries a prévu le coup en fournissant, en plus du câble USB-A vers USB-C, un adaptateur offrant deux ports USB-C femelle : on pourra donc brancher, d'un côté, le câble vers un port USB-A et de l'autre, le dongle ou un câble USB-C vers USB-C en vue de recharger la souris (ou l'utiliser en filaire).
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Cet adaptateur est d'ailleurs solidement bâti, et sa face inférieure est couverte d'un revêtement anti-dérapant.
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On sent que Steelseries a bien pensé son produit, et qu'ils évitent de demander aux joueurs de faire des concessions.
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Car si en la déballant je me suis inquiété de voir autant de choses et aussi volumineuses, simplement pour une souris, une fois que tout est en place, je me rends compte du confort que tout cela offre au quotidien.
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L'appairage en 2.4GHz est trivial, comme attendu.
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N'ayant jamais utilisé de périphérique en Bluetooth, l'appairage m'a semblé plus compliqué : il faut maintenir le switch DPI pendant quelques instants au moment où on commute vers le Bluetooth, puis ajouter le périphérique au système d'exploitation.
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Une fois cette étape accomplie, plus de problèmes, mais il faut le savoir.
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Aussi, à ma connaissance, il ne peut y avoir qu'un seul appareil lié en Bluetooth.
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Toujours en ce qui concerne le Bluetooth : aucun réglage n'est permis dans ce mode de connexion.
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Le problème, c'est que les réglages par défaut imposent une souris sapin de Noël avec des illuminations dans tous les sens.
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Fort heureusement, il existe une astuce pour éteindre tout ça :
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- Connecter la souris en mode 2.4GHz
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- Ouvrir l'application Steelseries GG
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- Éteindre les LEDs
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- Activer le mode "Haute efficacité"
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- Désactiver le mode "Illumination intelligent"
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- Enregistrer
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- Passer en Bluetooth
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Une fois ceci fait, il est tout à fait possible de basculer en mode 2.4GHz pour désactiver le mode "Haute efficacité" : il restera activé pour le Bluetooth mais permet de profiter à fond de sa souris en mode 2.4GHz.
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Pour le coup, ces valeurs par défaut sont mal senties par Steelseries, mais heureusement que l'on peut y remédier.
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Évidemment, en mode Bluetooth, il faudra se passer de certaines fonctionnalité orientées *gaming* et notamment le *polling* à 1000Hz.
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En ce qui me concerne, j'ai mis le dongle 2.4GHz sur ma machine de jeu.
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J'utilise donc ma souris en 2.4GHz sur ma machine de jeu et en Bluetooth sur ma machine de travail.
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Je n'ai donc aucun soucis à me passer d'un taux de *polling* élevé sur ma machine de travail.
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Un paramétrage manque à l'appel dans tous les cas de figure : c'est la hauteur de décrochage.
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Ce réglage ne me manque pas personnellement, on verra plus bas pourquoi, mais je peux comprendre que son absence soit remarquée, surtout pour une souris plutôt haut de gamme.
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Si je dis que la hauteur de décrochage me convient, c'est parce que j'ai remplacé les patins de la souris par des [patins en céramique](https://www.lexip.co/fr/produits/Mo42).
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Ils sont un tout petit peu plus épais que les patins en PTFE de base, et par conséquent, la hauteur de décrochage par défaut est juste parfaite.
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C'est un petit *mod* tout simple, néanmoins pas donné (compter une dizaine d'euros pour un jeu de patins), mais que je fais sur toutes mes souris, et je ne peux plus utiliser une souris avec des patins classiques.
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C'est un investissement sur le long terme : ces patins sont increvables, livrés par six mais généralement je n'en ai besoin que de quatre sur les souris Steelseries, et fournis avec des pastilles autocollantes en nombre suffisant pour pouvoir réutiliser les patins sur deux souris différentes.
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Au-delà de ces quelques points, je suis pleinement satisfait de la réactivité de la souris, que ce soit en 2.4GHz ou en Bluetooth.
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Évidemment, le *polling* à 125Hz en Bluetooth se fait sentir, mais pour une utilisation bureautique, c'est amplement satisfaisant.
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Et en jeu, le 2.4GHz fait des merveilles.
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Je ne me risquerai pas à vous proposer des estimations grossières de la durée de vie de la batterie, basées sur mon usage mixte et avec mes propres réglages, surtout que même s'il fallait brancher la souris tous les soirs comme on pourrait le faire avec un ordinateur portable ou un téléphone, ça ne me poserait pas plus de problème que ça.
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Je ne pensais pas remplacer si vite ma Rival 3 Wireless, qui elle-même aura rapidement remplacé la Rival 3.
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Cependant, je suis content de l'avoir remplacée pour d'autres motifs que l'usure : **ce sont réellement des souris robustes et durables**, dans lesquelles Steelseries a mis tout son savoir-faire, et qui sont à la hauteur des promesses de qualité du constructeur.
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Ce remplacement s'est fait pour des raisons esthétiques, mais je profite également d'une qualité de fabrication irréprochable, d'un capteur performant et qui convient à tous mes usages, et je suis libéré des câbles.
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Ce dernier point est d'ailleurs remarquable dans la mesure où j'ai testé beaucoup de souris sans-fil de toutes les marques, mais c'est toujours chez Steelseries que je reviens.
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