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Raw Blame History

Corrélations multiples

Hexbin colorés

Les nuages de points tri-variés saturent vite : on regroupe ici les points sur une grille hexagonale et on colore chaque case par une statistique de la 3ᵉ variable (max/médiane/moyenne selon les besoins). Cela limite le bruit des outliers et met en évidence les régimes dominants plutôt que les valeurs isolées. Les scénarios sont décrits dans meteo/correlation_presets.py et exécutés via un helper générique (meteo.plots.hexbin) pour rester réutilisables ailleurs dans le dépôt.

python "docs/07 - Corrélations multiples/scripts/plot_hexbin_explorations.py"

Température vs humidité — couleur = pluie (max)

Plafond d'humidité quasi systématique sous 510 °C, et même quand la température remonte, la pluie ne survient que dans une bande 816 °C où l'humidité reste >90 %. L'agrégat max met en valeur les épisodes pluvieux rares.

Température vs humidité, couleur pluie

Température vs élévation solaire — couleur = humidité (médiane)

La courbe en cloche suit le soleil : températures les plus hautes autour de 60° d'élévation, tandis que l'humidité médiane dégringole dès que le soleil est positif puis remonte au crépuscule, ce qui matérialise l'assèchement diurne.

Température vs élévation solaire, couleur humidité

Pression vs pluie — couleur = vent (médiane)

La matrice est clairsemée (pluie rare), mais les cases actives se concentrent sous ~1015 hPa avec des médianes de vent plus élevées, signe que les épisodes pluvieux et venteux coïncident surtout avec des pressions modestes.

Pression vs pluie, couleur vent

Humidité vs illuminance — couleur = température (moyenne)

Deux régimes se détachent : nuits très humides et fraîches (illuminance proche de zéro), journées sèches et plus chaudes. La température moyenne colorée rend visibles les transitions plus fraîches sous ciel couvert.

Humidité vs illuminance, couleur température

Élévation solaire vs illuminance — couleur = pluie (max)

Le nuage suit la diagonale « géométrie du soleil → lumière attendue », avec des cases assombries (illuminance faible malgré un soleil haut) où la pluie maximale ressort : on visualise directement l'impact d'un ciel très chargé sur l'apport lumineux.

Élévation solaire vs illuminance, couleur pluie

Conclusion

Ces hexbins confirment les mécanismes physiques attendus : le rayonnement solaire chauffe et assèche, lhumidité suit la capacité de lair en vapeur, la pluie survient surtout sous pression plus basse et lumière écrasée par les nuages. Mais notre jeu sarrête en novembre : il manque la saison froide, donc les régimes hivernaux (neige, pluies froides, journées très courtes, plafond dhumidité quasi permanent) restent invisibles. Toute généralisation doit tenir compte de cette lacune saisonnière ; il faudrait compléter la série ou intégrer des données externes (nébulosité, contexte synoptique) pour confirmer ces motifs en hiver.